Ça doit être le truc le plus simple à ressentir(par la vue, je dis ressentir pour rester général) parmi le peu de choses que je sois capable de tester.
Voir le prana, tel qu'il m'a été décrit, j'ai dû entendre ça dans une émission de radio avec Christophe Allain et un autre gus dont j'ai oublié le nom. Enfin au final l'idée c'est que c'est de l'énergie visible sous forme de petits machins tournoyants.
J'ai tenté et j'ai vu. La recette c'est de regarder le ciel, de laisser aller le regard(comme quand on pense à un truc, qu'on est absent). Et après un moment se forment des bidules agités.
Quand je tourne la tête, les bidules suivent. Ça n'est pas sur mon œil, c'est sûr. J'en sais pas plus. Apparemment le ciel c'est la manière facile, la première étape. Mais après on peut les voir partout.
Il y a toute une littérature là-dessus, je me cantonne à ma petite expérience... pour celle des autres, voir chez les autres =)
lundi 6 octobre 2014
mardi 30 septembre 2014
Et puis un jour j'ai sauté la barrière
Le 16 août 2011, pour peu que ça ait une importance.
Par
hasard, ou par Hasard, c'est selon, je me suis retrouvé en Asie, à
discuter avec un japonais, un ancien coiffeur de 70 ans. Pour l'anecdote, ça ne se passait pas au Japon et ce monsieur parlait très bien
français. Pour résumer, on s'emmerdait avant le début d'un défilé, alors
on discutait de tout et surtout de rien, de manière fort plaisante je
crois.
Et là le gars me dit : "je vais vous montrer quelque
chose". Il pose ses mains dos sur la table et me dit "je demande de
l'énergie"( sous-entendu au ciel, à "là-haut").
"Regardez, mes
mains changent de couleur...". Il faisait sombre, moi pour être poli
j’acquiesce en réprimant un bâillement et la négligemment il me
passe la main au-dessus de l'avant-bras, éloigné environ de 10cm, fait
2/3 allers/retours et d'un coup, alors qu'il continue son va et vient
en souriant à la japonaise(expression qui n'engage que moi), je me prend
une déferlante d’énergie, comparable à mettre les doigts dans la prise,
mais sans la très désagréable contraction musculaire. Ça n'est pas
désagréable, c'est juste saisissant et inattendu. Je suis à la fois
soulagé que ça s'arrête et je prends tranquillement conscience que je
viens de croiser mon premier événement "paranormal", un genre de
rencontre du 3ème type, mais avec seulement 2 types. D'un coup (ou
presque car je suis lent) tout devient possible.
Cette energie
c'est le qi. Le ki. Dans mon entourage(familial, professionnel, mes
amis) personne ne croit à ces contes pour enfants. Au mieux c'est une
vue de l'esprit, un picotement dû à l'activité musculaire... Mauvaise
circulation sanguine ?
J'me marre. Moi qui étant enfant
cherchait quelque chose dans le silence de la nuit, autre chose que la
matérialité, sans savoir quoi du tout, finalement c'est elle qui m'a
trouvé et pris par surprise. Ce mec m'a fait me chier dessus et sauter
la barrière de l'enclos étriqué et rassurant des cartésiens, dont je
franchissais déjà la porte de temps à autre, en 3 inspirations.
Adieu
sourires narquois et dénégations suffisantes, bonjour humilité et
ouverture d'esprit. Comme disait Brel, la liberté c'est le droit de se
tromper, le droit à l'erreur. Les cartésiens ont tellement peur de se
planter en croyant à quelque chose qu'il préfère tout nier en bloc : "on
n'me la fait pas à moi !". Je ne leur jette pas la pierre Pierre, ce
sont avant tout eux leurs premières victimes.
Enfin
on s'en fout, ce qui compte là-dedans c'est que je me suis pris l'EDF dans
le bras pendant plusieurs secondes. Après ça, je sentais de
l'électricité dans mes bras et mes jambes quand je me couchais. Ça a duré
quelques mois, 3 ou 4, peut-être 5. Et puis ça s'est estompé. Effets
secondaires à moyen terme...
Ma facette cartésienne en a pris pour son grade ce jour-là.
jeudi 18 septembre 2014
Incarné
Incarné... comme un ongle.
Un gars renaît.
Et après ? Que faire. Apparemment y a des gens qui sont bien
incarnés. Ils vivent leur vie quoi. Ou alors je les croise à de moments
où ils vivent, mais ils sont comme moi ? Sans doute, sûrement à des
moments je donne l'impression de vivre aussi. De vivre mon incarnation,
comme si j'avais un but dans la vie.
Mais non... un propos propice que je m’approprie : je suis sur la
ligne de départ de la course, mais comme je sais que c'est aussi la
ligne d'arrivée, je cours pas. A mettre en regard de "c'est pas la
destination qui compte, c'est le voyage". Je voulais utiliser "chemin"
mais avec "destination" ça faisait un trop long chemin.
Jusqu'ici ça n'a aucun sens. Donc je continue.
C'est le chemin qui compte. Mis à part que j'ai dû lire ça quelque
part(ou vu dans un dessin animé quand j'avais 8 ans), je l'ai réellement
compris par une constatation de l'absence du contraire, à savoir que
pour m'être dépêché, contre vents et marées, des centaines, des milliers
de fois à parcourir un chemin le plus vite possible pour enfin arriver
au but, j'ai fini, avec beaucoup(trop) de temps par me rendre compte que
le but était très souvent futile, annonçait l'ennui et portait la mort
en lui. Aller du début à la fin, c'est aller de la naissance à la mort.
Si le chemin ne compte pas, alors la naissance et la mort c'est la même
chose. C'est comme une musique de zéro seconde, on n'a pas envie de
l'écouter. C'est un exemple de merde mais je le garde.
Donc je n'ai pas compris la prépondérance du chemin sur le but en
parcourant le chemin comme il le mérite, mais en lui marchant dessus
sans ménagement.
Du coup, pourquoi est-ce que je dis que je reste sur la ligne de
départ au lieu de faire la course ? Et c'est quoi cette histoire de
course ? Le départ c'est la naissance, l'arrivée c'est la mort. Et si on
se réincarne sans fin, ou un très grand nombre de fois, alors la mort
entraîne la naissance et ainsi de suite. C'est en cela que l'arrivée et
le départ, c'est pareil. La course c'est une vie, une incarnation.
Le problème que j'ai concerne donc le parcours du chemin. Si on prend
une promenade au bord de la mer, on comprends bien que c'est le chemin
qui compte : on regarde la mer, le sable, les dunes, on respire l'air
marin, on se fait chier dessus par les mouettes et quand on est de
retour à la bagnole c'est fini. Au passage, on voit que le retour à la
voiture n'est clairement pas un but puisque c'est de là qu'on part.
Mais si je tente un parallèle avec la vie ben... ça va pas très loin.
Le départ c'est la naissance. L'arrivée c'est la mort. Entre 2... je
sais pas moi. Faut faire quoi ? Ce qu'on a envie ? Manger du chocolat
jusqu'à mourir ? Dormir et chier ? Manger chier Manger chier Manger
chier Manger chier... j'ai pas tellement d'autre idées. Dans chaque
chose que j'entreprends, je vois la mort. La mort de ce que
j'entreprends, et la mienne. La mienne, ça peut-être un blocage à
entreprendre quoi que ça soit tiens. J'y avais pas pensé. Mais ça ne
m'aide pas à entreprendre.
Or donc, il y a des gens qui semblent savoir quoi faire de leur vie.
J'ai tendance à penser qu'ils sont "bien incarnés". C'est à dire qu'ils
sont venus sur terre pour "travailler" sur un point précis de leur
"âme", et qu'ils vivent leur vie dans ce sens. J'ai dit âme, mettez ce
que vous voulez là-dessus. Je parle du bazar qui se réincarne en boucle.
L'avantage que je me trouve c'est que je ne vais pas me "réveiller" à
70 ans : "pourquoi j'ai fait tout ça ?". J'imagine le mec qui a été
persuadé toute sa vie qu'il construisait un truc, et qui doute sur la
fin. Ça doit être tendu. Ça devrait pas m'arriver... Pour Jésus c'était
facile il est mort à 33 ans. Pour l'abbé Pierre c'est une autre paire de
manches. Convaincu jusqu'au bout.
Parfois j'envisage tout ça avec joie et sérénité, parfois elles sont
emportées dans le tourbillon infini des incarnations, de la condition
humaine, de la suite. Déjà j'estime que mon incarnation, quand je vois
ce qui se passe ailleurs, et loin d'être pourrie. J'ai jamais crevé de
faim(si entre le goûté de 16h et le dîner de 19h30 parfois...), j'ai
jamais dormi dehors dans le froid, j'ai une famille normale(si tant est
que ça existe), disons pas trop anormale, etc.
Et déjà j'arrive à avoir des passages dépressifs. Alors peut-être
qu'à Gaza, en Afrique, ou autres endroits du genre, les gens n'ont pas
le temps de déprimer, ils cherchent juste à vivre 1h de plus, toutes les
heures. Ça évite de se poser des questions déprimantes. Maintenant je
ne suis pas sur de vouloir ça pour ma prochaine incarnation. A choisir
je prendrais peut-être "arbre". Mais alors au milieu d'une forêt
monstrueuse. Pas en Amazonie parce que c'est l'hécatombe. Genre dans les
Rocheuses, là où personne ne met les pieds. Voilà, un végétal. Dans la
Cordillère des Andes. Un truc qui réfléchi pas. Trop de mental dans
cette incarnation, mental de merde. Je veux une vie sans mental, que du
ressenti.
Pas de réincarnation ? Je pense que les réincarnations s'arrêtent
quand on est au bout du chemin des chemins. Quand on a parcouru tout ce
qu'on avait à parcourir. Et là vu comment je suis à la rue, ça ressemble
pas à un générique de fin.
Amen.
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