vendredi 19 juin 2015

貞華

Jen Hwa, mon amie
Dans ta joie j'ai vu la peur
Là, tu peux sourire

Inception

Le 13 juillet 2009, j'ai eu un rêve. Ma copine était absente, et j'étais rentré à 6h du mat de chez un pote. Ça donne ça :

Je rêve que ma copine est là.
Je me rends compte, sans doute, que c'est impossible et ça me réveille. Je décide d'aller téléphoner, il fait sombre dans la chambre. Finalement je fais quelques pas et je me retrouve paralysé, une force me tient paralysé. Je fini par sentir que c'est un alien qui me tient, je peux le toucher en tournant ma main vers le bas(vers ma tête, car je suis plié en deux), mais il se dérobe quand je le fais.

Je me réveille enfin, allongé dans mon lit donc. Je suis a côté d'une jeune fille, 16 ans je dirais, je ne sais plus si je lui parle de ça ou pas, mais elle me dit que je ferais mieux de parler à l'alien. On se chamaille et je sens son talon sur mes anches, endroit où je suis très sensible. Je veux lui dire d’arrêter mais je me rends compte que je suis de nouveau paralysé, ce truc est une vraie torture, comme la torture où on met du sel sur les pieds de la victime et qu'une chèvre les lèche. Finalement j'essaye de crier "non non non" en forçant au maximum sur mes muscles pour bouger les bras et finalement je me réveille pour de bon, la pièce est lumineuse ce qui est normal car elle l'était déjà quand je me suis couché a 6h du matin. Je dis ça par rapport au début du texte où je dis qu'il fait sombre dans la chambre.

Le chat dors tranquillement dans le salon, donc je suppose que je n'ai pas crié ou fait de bruit, sinon il se serait alarmé.

J'avais déjà fait de la paralysie du sommeil, mais la nouveauté c'est que je me suis déplacé, et qu'en prime à mon premier réveil j'étais persuadé d'être dans la réalité. Quand j'entendais parler de ça avant, je pensais "mais non, on sait très bien quand on est réveillé ou non". Maintenant je sais qu'on peut se croire réveillé tout en rêvant. C'est flippant.

Lien énergétique

Or donc, j'étais allongé.
J'étais allongé sur le dos, j'avais trouvé un moment de ma vie où je pouvais rester allongé suffisamment longtemps sans m'endormir comme une merde.
Je ne dis pas, j'ai un peu somnolé, mais sans plus.
Le but du jeu, c'était d'entrer dans le subtil, de ralentir ma respiration en fréquence et en profondeur, mon esprit aussi, pour permettre au subtil d'exister. Si on veut voir l'effet du vent sur l'eau, il faut arrêter de jeter des pierres dedans.
Bon... moi je sais pas arrêter de jeter des pierres, donc j'essaye d'en jeter le moins possible et les plus petites possibles.
La comparaison est totalement merdique, j'espère que l'idée générale est saisie.
Toujours est-il que j'étais dans un état végétal depuis un lapse de temps tout aussi végétal(1h ? ou 2 ? Je ne sais plus), puis j'ai relevé la tête pour regarder s'il se passait quelque chose et j'ai vu, clairement, des volutes partant grosso modo de mon ventre, ondulant vers le plafond. C'est resté comme ça plusieurs secondes, 10, 15, 20, plus peut-être. J'ai bien eu le temps de contempler la chose.
Pas de fumée (pas d'encens notamment, j'en utilise parfois), rien sur le feu (sur les plaques vitrocéram je veux dire), pas d'odeur finalement et ça sortait de mon ventre. J'avais pas mangé lourd la veille... c'était pas une sensation diffuse, comme une impression de, ou un pressentiment de, c'était des volutes, que je voyais comme la vapeur au dessus de la casserole des pâtes. En moins dense, certes, mais c'était là, ça montait. Comme un lien vers autre chose. Je pense que c'est tout le temps là, et qu'à ce moment j'étais juste disposé à le voir.